PROLEG - Intensification écologique des systèmes de culture via le recyclage des produits résiduaires et les légumineuses pour améliorer les services écosystémiques rendus pour et par les systèmes de culture
Thématique(s) du living lab concerné :
Agronomie, Biodiversité, Déchets/Recyclage
Territoire du projet :
Plaine de Versailles, Plateau de Saclay, Communauté Paris-Saclay, Communauté d'agglomération Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles Grand Parc
Acteurs impliqués :
Agriculteurs, Acteurs privés (autre), Associations, Collectivités, Institutions, Laboratoire de recherche
Cadre/Soutien :
PSDR
Etat d'avancement du projet :
En cours
Personne contact :
Sabine Houot - sabine.houot@inra.fr - et Florent Levavasseur - florent.levavasseur@inra.fr
Structure(s) porteuse(s) :
UMR INRA AgroParisTech ECOSYS
Page web :
http://www.versailles-grignon.inra.fr/Toutes-les-actualites/201509-ProLeg
Code postal :
78850
Ville :
Grignon
Résumé du projet :
Ce projet s’inscrit dans la problématique régionale « des usages des sols et de la pression en zones
rurales et périurbaines » et dans un contexte « d’écologisation de l’agriculture et de prise en compte des
changements globaux ». Il est basé sur la prise en compte des services écosystémiques fournis par les
sols des agrosystèmes pour élaborer des outils d’évaluation de la fertilisation dans des systèmes de
culture diminuant leur dépendance vis-à-vis des engrais de synthèse. Partant de la perception et des
attentes des acteurs du territoire, bénéficiaires des services réalisés ou souhaitables, l’objectif est de les
prendre en compte dans la conception et l’évaluation de systèmes de culture co-construits avec eux, en
réponse aux objectifs du projet.
Le projet propose de tester les interactions entre 2 pratiques culturales importantes pour les
services/fonctions d’alimentation en azote des cultures et de maîtrise de la fertilité des sols : (i)
l’insertion de légumineuses, (ii) l’usage de matières fertilisantes d’origine résiduaire (déchets urbains,
effluents d’élevage, digestats, cendres de biomasse bois…) dans la conception de nouveaux systèmes de
culture. Cette seconde pratique est emblématique des relations villes – campagne, particulièrement en
Ile-de-France où la rareté de l’élevage limite l’accès aux ressources organiques classiques. Les sorties
visées sont des propositions d’optimisation de l’insertion de ces produits résiduaires (type, dose,
fréquence et lieu d’application) suivant les services prioritaires attendus, les contraintes de gisements
disponibles et leur nature. Ces scénarios incluront l’utilisation potentielle d’une partie des ressources
organiques (résidus de culture, déchets ou effluents organiques) dans des filières de production d’énergie
(digestion anaérobie par exemple) pouvant contribuer également à l’autonomie énergétique du
territoire, puis à la valorisation des digestats dans la fertilisation des cultures.
L’objectif du projet est la construction d’un outil d’évaluation des services et disservices écosystémiques
associés à ces pratiques culturales visant à limiter le recours aux intrants de synthèse dans la fertilisation
des cultures. Le cahier de charges de l’outil sera défini avec les acteurs pour identifier les services et les
disservices à prendre en compte ainsi que les compromis nécessaires. Tous les partenaires du projet
seront mobilisés pour cette définition : scientifiques, agriculteurs, Chambre d’Agriculture d’Ile-de-France,
Cetiom, producteurs de produits résiduaires organiques, associations de concertation socioéconomique
territoriale (APPVPA, Terre&Cité). Cet outil sera le résultat de l’agrégation de sorties de modèles,
d’indicateurs et de mesures permettant d’observer l’évolution des services dans des contextes
agronomiques (systèmes de culture innovants, faibles intrants, substitution des intrants, insertion de
légumineuses, …) lors de la mise en oeuvre de scénarios définis au préalable. Le test de scénario in-silico
permettra de faire les ajustements pour améliorer leurs résultats. A partir de cet outil, le projet se
propose d’appliquer une démarche de scénarisation reverse (backcasting) permettant, à partir de
l’analyse par les acteurs des futurs souhaitables ou non souhaitables, l’identification des fonctions des
sols à considérer et à favoriser. La diffusion des résultats des scénarios les plus prometteurs et la
définition de stratégies de mise en oeuvre des scénarios les plus prometteurs feront l’objet de la dernière
année du projet au cours de laquelle sera mis en oeuvre un déploiement participatif chez les agriculteurs.
Le projet est mis en oeuvre sur la Plaine de Versailles qui constitue un territoire où sont connus les
agrosystèmes et des socio-systèmes périurbains. Il constitue un exemple de situation de très forte
imbrication des activités agricoles et urbaines. Grâce aux sites d’observation et d’expérimentation
existants, la plaine de Versailles fournit les éléments nécessaires pour le développement et l’usage de
l’outil envisagé dans ce projet. Le travail de scénarisation inclura la prise en compte de nouveaux produits
qui seront testés dans des expérimentations démonstratives au champ (insertion de légumineuses et/ou
épandages de nouveaux PRO). La faisabilité de la transposition des résultats au plateau de Saclay fait
partie intégrante du projet lors de la dernière année.
rurales et périurbaines » et dans un contexte « d’écologisation de l’agriculture et de prise en compte des
changements globaux ». Il est basé sur la prise en compte des services écosystémiques fournis par les
sols des agrosystèmes pour élaborer des outils d’évaluation de la fertilisation dans des systèmes de
culture diminuant leur dépendance vis-à-vis des engrais de synthèse. Partant de la perception et des
attentes des acteurs du territoire, bénéficiaires des services réalisés ou souhaitables, l’objectif est de les
prendre en compte dans la conception et l’évaluation de systèmes de culture co-construits avec eux, en
réponse aux objectifs du projet.
Le projet propose de tester les interactions entre 2 pratiques culturales importantes pour les
services/fonctions d’alimentation en azote des cultures et de maîtrise de la fertilité des sols : (i)
l’insertion de légumineuses, (ii) l’usage de matières fertilisantes d’origine résiduaire (déchets urbains,
effluents d’élevage, digestats, cendres de biomasse bois…) dans la conception de nouveaux systèmes de
culture. Cette seconde pratique est emblématique des relations villes – campagne, particulièrement en
Ile-de-France où la rareté de l’élevage limite l’accès aux ressources organiques classiques. Les sorties
visées sont des propositions d’optimisation de l’insertion de ces produits résiduaires (type, dose,
fréquence et lieu d’application) suivant les services prioritaires attendus, les contraintes de gisements
disponibles et leur nature. Ces scénarios incluront l’utilisation potentielle d’une partie des ressources
organiques (résidus de culture, déchets ou effluents organiques) dans des filières de production d’énergie
(digestion anaérobie par exemple) pouvant contribuer également à l’autonomie énergétique du
territoire, puis à la valorisation des digestats dans la fertilisation des cultures.
L’objectif du projet est la construction d’un outil d’évaluation des services et disservices écosystémiques
associés à ces pratiques culturales visant à limiter le recours aux intrants de synthèse dans la fertilisation
des cultures. Le cahier de charges de l’outil sera défini avec les acteurs pour identifier les services et les
disservices à prendre en compte ainsi que les compromis nécessaires. Tous les partenaires du projet
seront mobilisés pour cette définition : scientifiques, agriculteurs, Chambre d’Agriculture d’Ile-de-France,
Cetiom, producteurs de produits résiduaires organiques, associations de concertation socioéconomique
territoriale (APPVPA, Terre&Cité). Cet outil sera le résultat de l’agrégation de sorties de modèles,
d’indicateurs et de mesures permettant d’observer l’évolution des services dans des contextes
agronomiques (systèmes de culture innovants, faibles intrants, substitution des intrants, insertion de
légumineuses, …) lors de la mise en oeuvre de scénarios définis au préalable. Le test de scénario in-silico
permettra de faire les ajustements pour améliorer leurs résultats. A partir de cet outil, le projet se
propose d’appliquer une démarche de scénarisation reverse (backcasting) permettant, à partir de
l’analyse par les acteurs des futurs souhaitables ou non souhaitables, l’identification des fonctions des
sols à considérer et à favoriser. La diffusion des résultats des scénarios les plus prometteurs et la
définition de stratégies de mise en oeuvre des scénarios les plus prometteurs feront l’objet de la dernière
année du projet au cours de laquelle sera mis en oeuvre un déploiement participatif chez les agriculteurs.
Le projet est mis en oeuvre sur la Plaine de Versailles qui constitue un territoire où sont connus les
agrosystèmes et des socio-systèmes périurbains. Il constitue un exemple de situation de très forte
imbrication des activités agricoles et urbaines. Grâce aux sites d’observation et d’expérimentation
existants, la plaine de Versailles fournit les éléments nécessaires pour le développement et l’usage de
l’outil envisagé dans ce projet. Le travail de scénarisation inclura la prise en compte de nouveaux produits
qui seront testés dans des expérimentations démonstratives au champ (insertion de légumineuses et/ou
épandages de nouveaux PRO). La faisabilité de la transposition des résultats au plateau de Saclay fait
partie intégrante du projet lors de la dernière année.
Objectif général du projet :
Mobiliser les processus clefs impliqués dans le fonctionnement des sols pour améliorer les services
écosystémiques des agrosystèmes dans le cadre du développement de nouvelles pratiques culturales
permettant de diminuer le recours aux intrants de synthèse et s’inscrivant dans le cadre d’une démarche
d’économie circulaire à l’échelle d’un territoire.
écosystémiques des agrosystèmes dans le cadre du développement de nouvelles pratiques culturales
permettant de diminuer le recours aux intrants de synthèse et s’inscrivant dans le cadre d’une démarche
d’économie circulaire à l’échelle d’un territoire.
Objectif(s) du projet :
1. L’élaboration d’un outil logiciel d’évaluation des pratiques, agrégeant des évaluations des
services et disservices fournis par les sols (étendus à ceux rendus par les systèmes de culture)
permettant la comparaison de systèmes intégrant des pratiques de substitution d’intrants par
des PRO et des légumineuses.
2. La proposition de systèmes de culture adaptés aux conditions du territoire, intensifiant
l’économie circulaire des ressources fertilisantes et maximisant les services écosystèmiques
attendus des sols et des agroécosystèmes.
services et disservices fournis par les sols (étendus à ceux rendus par les systèmes de culture)
permettant la comparaison de systèmes intégrant des pratiques de substitution d’intrants par
des PRO et des légumineuses.
2. La proposition de systèmes de culture adaptés aux conditions du territoire, intensifiant
l’économie circulaire des ressources fertilisantes et maximisant les services écosystèmiques
attendus des sols et des agroécosystèmes.
Actions mises en oeuvres dans le cadre du projet :
1. Définition des services/disservices et des indicateurs permettant leur évaluation (y compris
économiques)
2. Elaboration de l’outil d’évaluation des services/disservices associés aux pratiques
considérées (recyclage et légumineuses)
3. Rassemblement/acquisition des données permettant de quantifier les services/disservices
4. Conception et évaluation des scénarios de gestion de la fertilité des sols et de la fertilisation
des cultures
5. Dissémination et stratégie de transposition des résultats dans les pratiques des 2 territoires.
économiques)
2. Elaboration de l’outil d’évaluation des services/disservices associés aux pratiques
considérées (recyclage et légumineuses)
3. Rassemblement/acquisition des données permettant de quantifier les services/disservices
4. Conception et évaluation des scénarios de gestion de la fertilité des sols et de la fertilisation
des cultures
5. Dissémination et stratégie de transposition des résultats dans les pratiques des 2 territoires.
Parties-prenantes du projet / partenaires / prestataires et type de partenariat (technique / financier / autre…) :
1. UMR INRA AgroParisTech ECOSYS
2. UMR INRA AgroParisTech Agronomie
3. UR INRA LBE
4. Terres Inovia
5. Chambre d’Agriculture d’Ile-de-France
6. Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets
7. Terre et Cité
8. Syndicat mixte d’assainissement de la région ouest de Versailles
9. Versailles Grand Parc
10. BioYvelines Services
2. UMR INRA AgroParisTech Agronomie
3. UR INRA LBE
4. Terres Inovia
5. Chambre d’Agriculture d’Ile-de-France
6. Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets
7. Terre et Cité
8. Syndicat mixte d’assainissement de la région ouest de Versailles
9. Versailles Grand Parc
10. BioYvelines Services
Budget du projet :
250k€
Sources de financement :
PSDR (INRA + Région IdF )